Dysgraphie

La dysgraphie est une incapacité significative à produire à un âge donné une écriture efficace (lisible et rapide).

Selon « Julian Ajuriaguerra » (neurospychiatre et psychanalyste) : « Est dysgraphique tout enfant dont la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique important ou intellectuel n’explique cette différence. »

Les dysgraphies peuvent être liées à des dysfonctionnements d’ordre :  linguistique , spatial ou moteur.

Selon J. Ajuriaguerra, les problèmes de développement moteur et d’organisation spatiale sont le plus répandus chez les personnes dysgraphiques. Ils sont du ressort des GRAPHOTHERAPEUTES.

La prise en charge se fait après un bilan graphomoteur afin de déterminer les freins graphiques.

C’est un bilan du potentiel et des difficultés du scripteur face à l’écriture. Il comporte :

  • un entretien approfondi sur les circonstances qui ont précédé les troubles de l’écriture.
  • une observation sur la tenue du stylo, la posture, le geste graphique…
  • des tests de motricité
  • un test de vitesse
  • une analyse de l’écriture et des productions (cahiers d’école ou autres…)

A la suite de ce bilan, un exemplaire écrit est remis au parents ainsi qu’à l’enseignant ou tout autre spécialiste si besoin.

Le graphothérapeute peut alors proposer une rééducation personnalisée en fonction des freins graphiques qui ont été observés lors de ce bilan. Et s’il est nécessaire , il peut l’orienter vers d’autres spécialistes, comme des orthophonistes, des orthoptistes…

 

Ajoutée le 3 oct. 2015

Notre (beau) métier présenté au JT de TF1, le 2/10/2015.
Après avoir établi un bilan complet de l’écriture manuscrite pour déterminer l’origine des difficultés, le graphothérapeute prend en charge les troubles de l’écriture : écriture illisible, lente, douleureuse, stressante…